Vis ma vie d'Andin : Todo posible nada seguro


Description du séjour

Nous débarquons en Bolivie par El Alto, la ville haute de La Paz, un bain de dépaysement, de foule, de tumulte ambiant... On prend de la hauteur par le téléphérique, pour se rendre compte de l'étendue, de la mixité et de l'ampleur de la ville.
Nicolas Bouvier a dit : « En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. » Nous allons nous perdre, nous fondre dans la culture andine, entre Incas, Aymaras, Quechuas, nous nous immergerons dans des traditions encore au cœur du quotidien.
C'est en se laissant porter par les peuples du lac Titicaca, en partageant l'Apthapi avec Dona Esperanza, en suivant les rites et offrandes à la Pachamama (Terre-Mère) de la communauté de Santiago de Okola, en marchant aux côtés des muletiers de la Cordillère, en faisant la fête avec Jaime et sa famille, que nous vivrons le peuple Andin et sa culture marquée par les civilisations de Tiwanaku et Inca.
En nous déplaçant en transports partagés, en vivant chez l'habitant, en prenant le temps de l'échange et du respect du rythme de vie, des saisons, nous nous ouvrirons à un voyage plus sobre, à une vie plus simple, centrée sur la Terre et le besoin de repenser notre environnement. Les Andins semblent être le modèle de Pierre Rabhi et de sa sobriété heureuse. Ce sont des maîtres de la résilience. Qui aurait pensé qu'ils sont modernes sans le savoir ?
En Bolivie, todo posible, nada seguro (tout est possible, rien n'est certain), c'est en suivant ce dicton que vous vivrez votre meilleure expérience du pays, de ses habitants; en vous laissant porter par l'incertain, que vous aurez les meilleures surprises, les meilleures rencontres, les meilleures expériences et que votre voyage aura pris un tout autre sens.

Agency photo

Découvrez l'agence :
TERRA BOLIVIA


16 jours

À partir de : 2 000 €*

Jour 1: Aéroport El Alto - La Paz

Jour 2: La Paz

Jour 3: La Paz- Copacabana

Jour 4: Copacabana

Jour 5: Yampupata- Kasani- Santiago de Okola

Jour 6: Santiago de Okola

Jour 7: Santiago de Okola - Tuni

Jour 8: Tuni

Jour 9: Tuni

Jour 10: Tuni

Jour 11: Tuni - La Paz

Jour 12: La Paz - Coroico

Jour 13: Coroico - Puente Villa

Jour 14: Puente Villa - La Paz

Jour 15: La Paz

Jour 16: La Paz - Aéroport El Alto

Jour 1 : Aéroport El Alto - La Paz

Potosi panoramic view from San Lorenzo Church, Bolivia ©saiko3p


Nous débarquons à La Paz par El Alto, de quoi prendre un bain de foule et de dépaysement immédiat ! Nous sautons dans un taxi pour traverser ce marché géant et nous nous arrêtons à la première station de téléphérique.

Nous prenons de la hauteur, pour nous rendre compte de ce à quoi ressemble La Paz, pour de vrai, cette ville étendue dans une sorte d'immense cratère. Des petites “casas” colorées à perte de vue, des marchés dans tous les sens... les cabines volent au-dessus de cette ambiance chaotique, pleine de vie, avec comme toile de fond les sommets enneigés du Huayna Potosi et Illimani (glaciers emblématiques de Bolivie de plus de 6000m d'altitude).

Nous nous arrêtons à Sopocachi, à deux pas du centre agité. Nous, on adore se balader dans les rues tranquilles de ce petit quartier bobo de La Paz. On y déniche des petites échoppes, des petits bars qui valent la peine de s'y arrêter. Nous prendrons un maté de coca au marché de Sopocachi, la boisson sacrée et traditionnelle, le remède contre le mal d’altitude. Et la yapa, c’est-à-dire le petit plus offert par la vendeuse, parce qu’on “yapa” toujours un bon client ici.

 

Nuit hôtel Naira***.

Inclus: ticket de bus, taxi, petit-déjeuner buffet, chambre




Jour 2 : La Paz

Vendeuse de tissus traditionnels. ©hadynyah - iStockphoto.com


Nous partons pour une journée d'exploration de La Paz. Nous arpentons les rues de Sopocachi, en direction du centre, avec une petite pause “jus de fruits frais” au mercado Sopocachi et “salteña” en chemin. La salteña est l'en-cas de 11h des Boliviens, c'est un petit chausson fourré au poulet ou bœuf dans son jus. Le challenge : la manger, sans couverts, sans se tacher...

Ville métissée et contrastée, La Paz est le parfait échantillon d'un pays tout entier. Du quartier des marchés, bariolé de couleurs et rempli d'odeurs, on traverse quelques rues pour se retrouver au cœur du quartier historique, devenu centre d'affaires. Deux mondes qui coexistent à 200 mètres de distance et dont le seul point commun est le chaos permanent et bruyant qui les caractérise.   

Nous prenons un mate de coca, ou des feuilles à mâcher sur la Sagarnaga. Nous traversons le Mercado de Las Brujas, où nous achetons une miniature pour faire plaisir à l’Ekeko, dieu bienveillant de l’abondance. La tradition veut que l’on projette tous ses espoirs dans l’achat de l’objet convoité en miniature, qui sera ensuite ritualisé. (Découvrez La légende de l’Ekeko)

Dans le quartier historique, nous empruntons la calle Jaen, une des dernières rues coloniales de la ville, avec ses pavés et ses maisons de couleurs. Nous prenons le temps de pousser toutes les portes pour y découvrir de petites cours intérieures, des galeries, le musée des instruments de musique, et nous rencontrons Rosario. Elle nous parle de culture, de mode vestimentaire, de traditions, et nous invite à essayer ses nombreux jupons de cholitas (7 superposés paraît-il), en nous en livrant tous les secrets.

On déjeune à une des tables communes du marché, au milieu des Paceños. Le choix de plats y est riche, et les odeurs de viande grillée à la sauce à l’Aji se mélangent à celles des fritures et autres soupes épicées.

On rejoint El Alto en téléphérique, on survole des maisons à perte de vue, on s'immisce au-dessus des cours intérieures, des terrasses où sèchent les vêtements traditionnels, les costumes de danse...  A flanc de falaise, sont perchés les chamans qui dirigent les cérémonies d’offrandes à la Pachamama. On s'aventure chez l'un d'eux pour se faire lire les feuilles de coca ?

Nous redescendons par le cimetière général. Loin d’être effrayant ou triste, ce cimetière unique est animé, coloré par de grandes fresques murales et décoré par les familles des défunts. Ici, la mort est fêtée : on chante, on danse et on fait des offrandes pour honorer les proches disparus. Cette visite nous permet de mieux comprendre la culture bolivienne vis-à-vis de ses morts. Nous passons ensuite par la Calle de Los Andes, rue des costumiers de carnaval, des boutiques et des couturiers. On pourrait regarder pendant des heures le travail minutieux des fabricants de masques de la Diablada. Plus bas, en direction du marché, on trouve des chapeaux sur mesure, des bijoux en tous genres et des jupons de cholitas.

Pour le dîner, nous vous fournirons une liste de suggestions de restaurants, de tous styles. En Bolivie, on a la chance d’avoir des aliments variés et de qualité, on y mange bien. C’est simple, ici confluent les produits de l’Amazonie, des Yungas (fruits et légumes tropicaux), les produits de l’Altiplano (papa, quinoa, lama), la viande du Beni, et les produits du lac Titicaca. Le repas peut s’accompagner d’un bon vin local de Tarija avec un cépage d’altitude.

 

Nuit hôtel Naira***.

Inclus: entrée(s) site(s) mentionné(s) dans le programme, guide francophone, déjeuner (hors boissons), petit-déjeuner buffet, chambre




Jour 3 : La Paz- Copacabana

Le lac Titicata est le plus grand réservoir d'eau douce du continent sud-américain. ©chiakto - Shutterstock.com


Rendez-vous au cimetière général de bonne heure, pour prendre un bus en direction de Tiwanaku.

Le parcours en lui-même est une excursion. Après les embouteillages de la sortie de La Paz et de l'Alto, nous voilà partis sur une route cabossée, musique andine à fond dans les oreilles, odeur de feuille de coca mâchée dans les narines. À notre gauche, par temps clair, le Sajama, point culminant de Bolivie avec ses 6542 mètres d'altitude; à notre droite, la Cordillère des Andes.

Les ruines de Tiwanaku sont le symbole de sa civilisation, une civilisation pré-inca, qui reste encore très mystérieuse mais dont l’influence est toujours présente aujourd’hui.

Ses connaissances de la terre, ses techniques d’agriculture, dont la culture de la pomme de terre et ses centaines de variétés, et ses rites, ont été repris par les Incas et vivent encore dans les cultures aymara et quechua. 

Ross-Marie, notre guide passionnée par les lieux et son ésotérisme, nous fait visiter le centre spirituel et politique, où s'élèvent encore quelques temple, pyramide et la fameuse Porte du Soleil.

Nous reprenons la route en direction du lac Titicaca. Il est à la croisée des trois cultures andines les plus importantes de la région : Inca, Tiwanaku et Aymara.

Nous arrivons à Tiquina, où nous descendons du bus pour traverser l'embouchure en bateau. Sur le quai, on se laisse tenter par des petites fritures d’ispis du lac, relevées à l’Aji (sauce épicée). Attention à ne pas perdre de vue notre bus qui traverse de son côté, si on se laisse aller, il pourrait partir sans nous.

Plus qu'une petite heure avant Copacabana.

 

Vous passez la nuit à l'hotel Las Olas.

Inclus: panier pique-nique, entrée(s) site(s) mentionné(s) dans le programme, guide local, transport privé, chambre & petit-déjeuner, guide francophone, frais du guide




Jour 4 : Copacabana

Basilicata de la Virgen de la Candelaria, à Copacabana. ©Mark Pitt Images - Shutterstock.Com


Un Api con buñuelos nous attend au marché couvert pour le petit-déjeuner. L’Api est une boisson chaude onctueuse, typique des Andes, à base de farine de maïs violet et de cannelle. On en trouve souvent sur les marchés, accompagnée de buñuelos, une sorte de beignets. Un combo très réconfortant pour les petits matins frais en altitude.

Puis nous embarquons sur une lancha en direction de l'Ile de la Lune. Nous en profiterons pour apporter quelques vivres sur cette petite île isolée et habitée par une cinquantaine de familles. 

L'Isla de la Luna est la seconde île sacrée des Incas, après l’Isla del Sol. On y trouve les ruines du palais Iñak Uyu, réservé aux Vierges du Soleil, les ñustas, choisies au sein des familles les plus nobles de l’Empire. Durant leurs séjours sur cette île, elles recevaient l’éducation qui allait leur permettre de devenir les futures prêtresses.

Dona Esperanza nous accueille chez elle, avec son grand sourire, dans les petites maisons qu'elle a rénovées avec son mari. Originaire des rives du Lac Titicaca, sur le "continent", elle a déménagé sur l'Ile de la Lune pour son mari, originaire de cette île de 91 hectares. Elle a appris à vivre au rythme du lieu, dont elle connaît tous les secrets qu'elle va nous partager. Nous pourrons découvrir ses plantations et les différents végétaux de l'île; dont la muña, une herbe médicinale, sorte de menthe poivrée qui pousse entre 3000 et 4000m d’altitude et soulage apparemment à peu près tout.

En fin d’après-midi, nous préparons en famille la soupe de quinoa, riche en protéines, légumes et arômes locaux, pour le dîner.

 

Vous passez la nuit chez Doña Esperanza

Inclus: entrée(s) site(s) mentionné(s) dans le programme, guide francophone, frais du guide, transport privé, dîner (hors boissons), chambre & petit-déjeuner, déjeuner




Jour 5 : Yampupata- Kasani- Santiago de Okola

Alpaga ©Elisa Locci - Shutterstock.com


Nous flânons sur l'île, nous pouvons rejoindre le village de l'autre côté par la plage, pour une jolie balade. Nous traversons ensuite l'île par les crêtes, avec une vue à 360 degrés entre l'Isla del Sol et les Andes, dont le sommet Llampu domine le lac. Au détour des sentiers, nous faisons des rencontres inattendues de femmes qui accompagnent leurs troupeaux de lamas.

A midi, nous partageons un Apthapi avec Esperanza et les voisins du village. C'est un déjeuner où chacun contribue au repas et où l'on partage nos plats. Nous pourrons partager le fromage frais et le pain que nous aurons acheté en quittant La Paz. Quand la pêche du matin est bonne, Esperanza apporte de la truite du lac, accompagnée de délicieux beignets de légumes.

Nous reprenons la lancha jusqu'au village de Sampaia, juste en face de l'île. De là, nous nous aventurons dans une superbe rando (3-4h maximum) jusqu’au bout de la péninsule de Yampupata, par la crête en traversant de petits villages et avec une vue imprenable sur le lac, l’intérieur des terres, les Andes, et le Pérou.

De Yampupata nous prenons un véhicule pour rejoindre le village de Santiago de Okola, de l'autre côté du lac.

 

Nous sommes accueillis par Don Thomas de la communauté, qui nous recevra chez lui pour passer la nuit ou bien dans une famille de la communauté qui sera ravis de partager leur quotidien avec vous loin du tourisme traditionnel.

Inclus: guide francophone, frais du guide, transport privé, dîner (hors boissons), guide local hispanophone, chambre & petit-déjeuner




Jour 6 : Santiago de Okola

Cholita aymara, Isla del Sol. ©hadynyah - iStockphoto.com


Santiago de Okola est une communauté des bords du Lac Titicaca. Familles de pêcheurs et d'agriculteurs, les habitants de Santiago de Okola bénéficient de la richesse de leur environnement entre lac et Cordillère. C’est un peuple ouvert vers l'extérieur, et avec une forte volonté de partager sa culture : pêche sur le lac, escalade ou petite randonnée au Dragon Dormido, cuisine, travail dans les champs...

Nous passons la soirée dans le village. Nous partageons quelques verres, et goûtons aux soirées festives andines. La règle d’or, avant de porter un verre d'alcool à sa bouche, est d’en verser quelques gouttes sur le sol. Cette coutume est directement liée au culte de la Pachamama, à qui l'on réserve cette première gorgée en signe de respect et de révérence.

Divinité centrale de la cosmogonie andine, la Pachamama est, dans les religions précolombiennes d'Amérique du Sud, la "Terre-Mère" qui régit l'environnement de l'être humain dans sa totalité (au plan matériel comme au plan spirituel). Divinité sans temple ni aucune sorte de lieu de culte, on peut lui rendre hommage à n'importe quel moment et en tous lieux.

 

Inclus: dîner, guide local hispanophone, chambre & petit-déjeuner




Jour 7 : Santiago de Okola - Tuni

Musiciens aymara. ©brassmonkeyy - Shutterstock.com


Prenons le large pour profiter de la tranquillité et sérénité de ce micro-climat si caractéristique du Titicaca. Nous embarquons pour une navigation à bord d’un catamaran fabriqué par la communauté de Santiago de Huata.

Pour déjeuner, nous pouvons choisir entre la trucha du lac au beurre, à l'ail, à la tomate, ou à la llajwa - sauce piquante incontournable des Andes... ou encore un ceviche de poisson frais au lait de tigre et maïs sauté.

Nous quittons les bords du lac direction le cœur de la Cordillère, à la rencontre de la famille Quispe. Jaime et Marisol nous reçoivent chez eux à Tuni, un hameau aymara à 4400m d’altitude, habité par une dizaine de familles.

 

Vous passez la nuit au refuge Ecolodge Tuni.

Inclus: guide local, déjeuner (hors boissons), transport privé, dîner (hors boissons), chambre & petit-déjeuner




Jour 8 : Tuni

Bolivie ©Alexandre Laprise - Shutterstock.com


La culture Aymara si singulière, attache énormément d'importance à la solidarité et à la vie en communauté. Elle repose sur quatre piliers fondateurs : la communauté, les fêtes, les rites et la Pachamama. Les traditions ancestrales aymaras y sont encore très présentes et la communauté de Tuni s’engage à les faire perdurer et les partager. Pas de mise en scène, de déguisements, la famille Quispe nous ouvre ses portes et nous laisse vivre quelques jours avec eux, en toute simplicité, avec la Pachamama au centre des croyances et offrandes.

L’agence a des liens familiaux avec la communauté depuis très longtemps. Fabrice, le fondateur de Terra, est parrain d’une petite fille du village. Les familles de Terra ont l’habitude d’y passer le week-end de temps en temps. Elles savent que le fait de partager quelques moments avec Jaime et Marisol, apporte beaucoup à nos enfants. Que du bonheur et une ouverture au monde indéniable.

Nous avons 4 jours, et devant nous le choix des découvertes. 

Il est urgent de prendre son temps, d'échanger, de se laisser surprendre par l'inattendu, par les rencontres et par ce que l'on va en apprendre.

Nous vous proposons de choisir votre programme et de vous laisser vivre au rythme de la Cordillère:

Envie de crapahuter vers de hauts sommets enneigés ? 

Trek des lagunes du Condoriri

Jaime, guide de haute montagne formé par des instructeurs de Chamonix venus délivrer les formations et certifications, nous emmène en trek autour des lagunes et du Condoriri. Nous nous occupons de préparer l’itinéraire, le matériel et les denrées et nous prenons place aux côtés des muletiers. Ils vont accompagner notre périple au pied des glaciers avec notre caravane de mules. C’est un vrai savoir-faire de guider les mules et les hommes dans les pierriers et les passages escarpés. Jaime et ses frères ont réussi à développer l’andinisme dans la région et participent à l’organisation de grandes expéditions, accompagnés de cuisiniers, porteurs et muletiers.

Envie de se poser et de découvrir la vie "à la local" ? 

Au coeur du quotidien Aymara

Nous suivons Vicky à l'école du village, pourquoi ne pas s’essayer à un cours de langue aymara. La transmission des traditions ancestrales passe aussi par l’enseignement de cette langue encore parlée dans les villages. 

Nous nous proposons ensuite comme commis de cuisine avec Denys et Marisol. La spécialité ici est la Huatia, cuisine au four creusé dans la terre. Un des aliments phares est le chuño, une pomme de terre déshydratée. Sur l’Altiplano, les sols et le climat ne permettent à certaines communautés de pratiquer qu’une récolte de pommes de terre par an. Comme méthode de conservation, les Andins mettent en place durant les mois les plus froids, un procédé de déshydratation pour extraire l’amidon des pommes de terre. Le goût est… particulier, mais la méthode est ingénieuse et on ferait bien d’en apprendre la technique. Pour compléter notre repas andin, nous partons pêcher dans les rivières et lagunes glaciales, riches en truite.

Nous participons aux différentes tâches en fonction de la saison et des besoins : fabrication de matelas en paille qui seront vendus dans les environs, récolte des excréments d’animaux pour le combustible dans les maisons. 

La tonte des lamas est une vraie épreuve, un peu musclée, dont le premier challenge est d’immobiliser l’animal. Avec la laine filée, nous pourrons apprendre le tissage et la confection de vêtements chauds très appréciables en montagne.

 

Inclus: tout inclus, guide francophone, frais du guide




Jour 9 : Tuni

Lamas ©PocholoCalapre - iStockphoto.com


Programme "à la carte" au rythme de la Cordillère

Option : Trek des lagunes de Condoriri

Option : Au cœur de la vie quotidienne des Aymaras

Inclus : tout compris, guide francophone, frais de guide




Jour 10 : Tuni

Boliviennes. ©Sylvie LIGON


Programme à la carte au rythme de la Cordillère

 

Option: Trek des lagunes du Condoriri

Option: Au coeur du quotidien Aymara

 

Inclus: tout inclus, guide francophone, frais du guide




Jour 11 : Tuni - La Paz

Architecture coloniale dans la calle Jaén à La Paz. ©alexmillos - Shutterstock.com


Programme à la carte au rythme de la Cordillère

 

Option: Trek des lagunes du Condoriri

Option: Au coeur du quotidien Aymara

 

Nous prenons la route en direction de La Paz.

 

Nuit hôtel Naira***.

Inclus: tout inclus, guide francophone, frais du guide, transport privé, petit-déjeuner buffet, chambre




Jour 12 : La Paz - Coroico

La Paz. ©saiko3p - iStockphoto.com


Nous descendons de nos hauteurs vers la région pré-tropicale des Yungas. On y retrouve la chaleur et une végétation verte et luxuriante.

Nous partons de La Paz et montons jusqu’à près de 4 600 mètres d’altitude, à la Cumbre. C'est ici que commence la descente en VTT. De là, nous quittons l’Altiplano, pour pénétrer dans le bassin amazonien. A partir de maintenant, nous allons perdre 100 mètres d’altitude et gagner 1,6 degrés toutes les 10 minutes. Nous quittons les lamas, la neige, la roche, pour atteindre Yolossa, l’eau, les mangues, le café, les perroquets, les singes, à 1 200 mètres d’altitude. Le vert remplace le gris, c’est une explosion de couleurs, d’odeurs, d’oxygène.

Cette route est la seule qui lie la capitale andine aux producteurs d’Amazonie, en cas de conflit social, la bloquer avec quelques camions signifie arrêter le transport de marchandises (viandes, agrumes, coca, café) à la capitale. Le contrôle de cette voie est primordial.

 

Note : la descente s´effectue en service groupé / accompagnateur anglophone

 

Nuit à la Villa Kiki.

Inclus: entrée(s) site(s) mentionné(s) dans le programme, guide francophone, déjeuner (hors boissons), transport privé




Jour 13 : Coroico - Puente Villa

hands holding freshly-picked red coffee beans, shiny and wet. ©helovi


Nous partons à la rencontre des planteurs de café, qui ont su valoriser leurs terrains et sortir de la production, non vertueuse et intensive, de coca si populaire dans le coin. Nous traversons les champs de café et de coca et échangeons avec les producteurs de Coripata.

Vous serez reçu dans une petite auberge à Puente Villa.

 

Inclus: chambre & petit-déjeuner, transport privé




Jour 14 : Puente Villa - La Paz

La surprenante yareta, plante grasse typique de l'Altiplano. ©hipokrat - iStockphoto.com


Nous remontons vers les hauts plateaux, en passant par Yanacachi, carrefour commercial de la région, on échange produits frais amazoniens avec patates, quinoa de l'Altiplano.

 

Nuit hôtel Naira***.

Inclus: transport privé, petit-déjeuner buffet, chambre




Jour 15 : La Paz

Célébrations de la Vierge de Guadalupe à Sucre. ©Devin Beaulieu - Shutterstock.com


Les danses boliviennes sont une véritable représentation de la mixité de la culture bolivienne. Le Carnaval est le moment d’abolir les hiérarchies, de vaincre les tabous et d’exprimer, derrière les masques, tous ces mondes occultes si présents dans les croyances.

Que l’on soit en période de Carnaval, de Gran Poder (fête de La Paz) ou de rentrée universitaire, on ne manque pas de croiser des groupes de jeunes paceños en pleine répétition dans les parcs ou sur les places de la ville, réinventés en terrain de danse pour l’occasion. Tentés par l’idée de participer à une répétition de Tinku, Diablada ou Llamerada ?

Un groupe de danseurs nous apprendra avec fierté les pas et la signification de leur chorégraphie. Pour l’exercice, l’endurance est la clé. A presque 4 000 mètres d’altitude, même après 15 jours de séjour, le manque d’oxygène se fait toujours sentir.

Nous descendons en zone sud pour déjeuner en terrasse. Autre ambiance, autre ville, il faut savoir qu’on gagne 1 degré tous les 100 mètres de dénivelé. Donc le calcul est simple, on profite de 4 degrés supplémentaires en allant en zone Sud. Les terrasses y sont agréables et moins bruyantes, les cafés sont design et les rues sont plus tranquilles.

On profite des petits parcs où jouent les enfants pour flâner, des boutiques modernes, ou on va au Mall, grand centre commercial, pour un bain de vie à l’américaine. On y trouve aussi les beaux quartiers, condominio sécurisés, avec des maisons incroyables dont certaines sont dignes des quartiers célèbres de Hollywood. On sort de l’agitation du quartier des affaires, et on retrouve une certaine douceur de vivre.

 

Nuit hôtel Naira***.

Inclus: entrée(s) site(s) mentionné(s) dans le programme, guide francophone, déjeuner (hors boissons), petit-déjeuner buffet, chambre




Jour 16 : La Paz - Aéroport El Alto

Bolivie. ©Bartosz Hadyniak - iStockphoto.com


Votre chauffeur vient vous chercher à votre hôtel et vous amène à l’aéroport. 

 

Inclus: transfert départ




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