jour 1
TashkentArrivée à l’aéroport de Tashkent. Transfert à l’hôtel. Petit déjeuner et repos après le vol. Visite de la vieille ville ; ensemble de Khasti Imam. Déjeuner en ville. La capitale hétéroclite et cosmopolite d'Ouzbékistan. La plus grande métropole d'Asie centrale ; La "cité de pierres", que le géographe grec Ptolémée décrivait déjà comme l'étonnant carrefour des caravanes venues d'Orient et d’Occident, est devenue une ville moderne et dynamique avec des tours de verre, le cœur économique palpitant du pays. Sur la place AMIR TIMOUR, à cheval, a remplacé la faucille, le marteau et la tête de Karl Marx. Il est devenu le symbole de l'indépendance ouzbèke ! L'immense place MUSTAKILLIK est bordée de palais, animée de fontaines. Dîner dans un restaurant local avec des brochettes et de la vodka ouzbèke.
jour 2
Tachkent – SamarcandePetit déjeuner. Transfert à la gare pour prendre le TGV Afrosiyob. Arrivée à Samarkand. Samarkand, "miroir du monde", "jardin de l'âme", "joyau de l'Islam", "perle de l'Orient", "centre de l'univers", cette oasis fabuleuse du Kyzyl Koum, une des plus grandes cités caravanières des Routes de la Soie (ce grand axe allant de la Méditerranée à la Chine), a plus de 20 000 ans ! La cité fortifiée fut fondée par les Perses au VIIe siècle av. J.-C. ; au IVe siècle av. J.-C., Alexandre le Grand s'empara de « Maracanda ». Il reste quelques traces de ses remparts. Elle fut dévastée par les hordes mongoles de Gengis Khan, mais son descendant Tamerlan en fit, au XIVe siècle, la capitale d'un immense empire, de la mer Noire au Pendjab indien, et la couvrit de monuments grandioses, de même que ses successeurs. Le conquérant y réunit, de force, savants et artistes parmi les meilleurs de son temps : poètes, architectes, peintres, astronomes. LE MAUSOLÉE DU GOUR EMIR, tombeau de jade de Tamerlan, symbole de la grandeur de la nation ouzbèke, sa coupole côtelée s'élance vers le ciel à plus de 30 m ; l'intérieur en mosaïques or et bleu ciel est "pareil au firmament". Déjeuner. La majestueuse place du REGHISTAN avec ses trois monumentales madrasas : celle d'Oulough Begh aux étoiles bleues (la plus grande université d'Asie centrale), celle de Chir Dor où des tigres de feu portent le soleil, celle de Tilla Khari couverte d'or. Cette "place de sable" était le haut lieu des bazars, des défilés militaires et des exécutions publiques. Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 3
Samarkand – village Pilol - SamarkandPetit déjeuner Départ au village pour découvrir la fabrication de la selle spéciale pour les chevaux de bouzkachi. (La selle solide de bouzkachi est fabriquée avec des morceaux de bois consolidés avec des tendons de bête.) Déjeuner au village chez l’habitant. Découverte des chevaux dressés, de l’équipement du cavalier et démonstration de leurs qualités.
jour 4
Samarkand – Shakhrisabz - SamarkandDépart pour la ville de Shakhrisabz (150 km). Paysage de steppe bordé de montagnes. Sur la route, un arrêt pour voir le fabricant des bottes traditionnelles des cavaliers ouzbeks. Visite des splendides monuments médiévaux de la ville. Déjeuner dans un restaurant local. Dans la région de KASHKA DARIA, elle fut la ville natale de Tamerlan. Il y fit construire un mausolée pour son fils et prévoyait d'y être inhumé. Tamerlan y avait fait déporter les meilleurs artisans des pays conquis et construire de riches habitations, mosquées, madrasas, caravansérails, tombeaux, décorés d'émail bleu et or pour son père et son fils. Surtout, il édifia l'AK SARAI, le "palais blanc" ; il ne reste presque rien du palais décrit par l'ambassadeur castillan de Clavijo, détruit par l'émir de Boukhara au XVIe siècle, si ce n'est un immense portail somptueusement décoré de majoliques. L’après-midi est consacré à la visite : DOR US TILIAVAT fut élevé par Tamerlan en 1373 pour son père et un célèbre soufi. MOSQUÉE KOK GOUMBAZ fut construite par Oulough Begh, murs et coupoles recouverts de motifs géométriques polychromes ; MAKBARAT GOUMBAZ SAYYIDAN, construit par Oulough Begh : l'intérieur est superbement orné de fresques géométriques et florales. DOR US SIADAD, mausolée de Djahangir, fils préféré de Tamerlan, mort à 22 ans d'une chute de cheval ; la douleur de Tamerlan fut immense. Chakhrissabz est également un vieux centre de broderie d’art et de céramique. Départ pour Samarkand. Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 5
SamarkandPetit déjeuner. Visite : LA MOSQUÉE BIBI KHANUM : selon la légende, construite par une princesse du Khorasan, épouse préférée de Tamerlan (ce qui lui coûta la vie !). La plus grande d'Asie centrale. 95 éléphants des Indes en apportèrent les énormes blocs. Malgré les ravages des hommes et les tremblements de terre, elle a retrouvé la splendeur de sa coupole bleue. LE BAZAR, à l'ombre de Bibi Khanum, où se presse une foule bigarrée, regorge de melons, d'épices et de pains décorés. SHAH-I ZINDA : une ruelle grimpe dans la colline de l'antique Afrosyab, bordée de mausolées du XIe au XVe siècle, qui entourent le tombeau d'un saint, Ibn Abbas, cousin du Prophète. Apothéose de l'art de la céramique : la luxuriance des motifs floraux émaillés et ciselés évoque les jardins du paradis... Déjeuner plov (plat traditionnel). Visite de l'observatoire d'OULOUGH BEGH, l'un des plus grands astronomes du XVe siècle (dont nous avons contemplé les instruments géants aux Indes). LE MUSÉE HISTORIQUE D'AFRASYAB : des fresques du Ve siècle montrent une procession nuptiale : une princesse du Sukhandaria, juchée sur un éléphant blanc, vient épouser un roi de Sogdiane ! Elles proviennent du Palais de l'antique Samarkand conquise par Alexandre, la fabrique de tapis. Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 6
Samarcande – Nourata – Camp de yourtes.Petit déjeuner à l’hôtel. Départ en direction de Nourata. Déjeuner traditionnel dans une maison d’hôtes à Nourata. Visite de Nourata avec l’ensemble Tchachma et la source sacrée, puis les ruines d’une antique citadelle d’Alexandre le Grand. Continuation de la route vers le lac d’Aydarkul, possibilité de se baigner dans les eaux transparentes du lac. Installation sous les yourtes. Balade à dos de chameaux de Bactriane dans les dunes de sable aux alentours du campement. En soirée, apéritif à la belle étoile (vodka, vin, bière), puis dîner autour du feu de camp, avec musiques et chants traditionnels du troubadour kazakh Akyn. Nuit sous la yourte.
jour 7
Camp de yourtes – BoukharaDépart en direction de Boukhara. Sur le chemin, arrêt pour visiter les vestiges de l'ancien caravansérail Rabat-i-Malik et le réservoir d’eau Sardoba. Continuation de la route, avec un nouvel arrêt pour la visite de Guijdouvan afin de découvrir l’atelier du maître céramiste Abdullo. Excursion au Musée de la Céramique et à l’atelier de poterie, puis découverte de la broderie traditionnelle en fil de soie, pratiquée par les femmes de la famille. Déjeuner. LE CHOR MINOR est une madrasa à l'architecture étonnante, flanquée de quatre minarets élancés aux coupoles bleues. SITORI I MOKHI KHOSA, Palais de la lune et des étoiles, résidence d'été des Emirs de Boukhara, se trouve dans un immense parc et mêle l'architecture russe au décor oriental ! La Salle blanche présente un décor de plâtre finement ciselé sur fond de miroir. Des niches à stalactites portent de superbes bouquets multicolores. Le harem recèle un musée de la broderie avec les plus beaux suzani. Au bord d'un bassin lumineux, le PALAIS DU DERNIER EMIR SITORAI MAKHI KHOSA hésite entre style russe et oriental. Il possède des salons de réception où voisinent objets d'art décoratif et costumes nationaux brodés d'or. La salle blanche présente des plâtres sculptés sur fond de miroir. LES RUELLES DE BOUKHARA : on se perd dans ce labyrinthe, où l’on découvre des artisans tisserands ou brodeurs d'or, des potiers et de petits sanctuaires délabrés. "Dans le labyrinthe de ruelles sinueuses au sol inégal et raboteux, c'est l'Orient d'Asie tel qu'il était il y a plusieurs siècles, au temps de Marco Polo ou de Tamerlan lui-même." Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 8
Boukhara.Petit déjeuner à l’hôtel. Journées consacrées aux visites de Boukhara "la noble" (UNESCO). Boukhara "la Sainte" : "le dôme de l'Islam", "le Pilier de la religion", "la beauté de l'esprit", est la plus secrète des cités caravanières, la mieux préservée des villes orientales. Une oasis au cœur du désert rouge, le Kyzyl Koum. Cité achéménide du VI° siècle, conquise par Alexandre, détruite par les hordes de Gengis Khan puis par Tamerlan, par les troupes du tsar puis par les bolcheviks, et sans cesse renaissante. Elle fut l'un des centres spirituels et intellectuels les plus importants du pays, attirant des étudiants d'Arabie, d'Irak et d'Espagne dans ses madrasas. LA VIEILLE VILLE OU CHAKHRISTAN LES MURAILLES DE BOUKHARA protégeaient la ville des attaques nomades jusqu'à la conquête russe de 1920, qui laissa bien peu subsister des murs d'enceinte de 25 km. LA FORTERESSE DE L'EMIR OU ARK, aux puissantes murailles crénelées, fut la résidence des seigneurs de Boukhara. Elle se dresse sur la place du Reghistan dans toute sa majesté, en grande partie détruite en 1920. La Salle du Trône fut le témoin de nombreux couronnements. Salle de réception, pavillon de musique, chambres du harem se succèdent. De sa terrasse splendide, vue sur les monuments de Boukhara. Déjeuner. LA MOSQUÉE BOLO KHAOUZ est l'une des plus belles de la ville avec ses piliers et plafonds de bois. L'émir y faisait ses prières sous un splendide dôme. L'Iwan est un des plus élégants de toute l'Asie centrale. LA MOSQUÉE KALYAN a les plus belles ornementations du XVI° siècle, le mihrab est orné de mosaïques éblouissantes. LA PLACE POY KALON : centre religieux de Boukhara la sainte, la plus monumentale : la madrasa Mir-i-Arab au majestueux Iwan fait face à l'immense mosquée Kalon et à son minaret terrible "tour de la mort" du XII° siècle, phare qui conduisait les caravanes perdues dans les immensités désertiques du Karakoum jusqu'au caravansérail. Coupoles marchandes et passages couverts sont un trait original de l'architecture de Boukhara : Tak-i-Zargaron, la coupole des joailliers, ou la coupole des chapeliers, ou TAK-I-SARAFAN, la coupole des changeurs : les galeries couvertes abritent maintes échoppes. Le marché couvert d'ABDULLAH KHAN est réservé aux belles étoffes de soie ikatées et à de somptueux tapis. LE MAUSOLÉE ISMAEL SAMANI, l'édifice le plus ancien de Boukhara, enfoui sous plusieurs mètres de terre, fut épargné par la tornade mongole. Il a plus de 1000 ans, la richesse des motifs de briques ciselées est remarquable. Le mausolée TCHACHMA AYOUB : le prophète Job y fit jaillir une source miraculeuse. LE LIAB-I-KHAOUZ : autour d'un immense bassin se dressent trois madrasas du XVI° siècle, ornées d'oiseaux simourgh fantastiques. Des vieillards barbus s'y rassemblent pour boire du thé, jouer au tric-trac ou voir passer le temps. LA MADRASA OULOUGH BEGH, sobre et majestueuse : des étoiles rappellent la passion du prince pour l'astronomie. LA MADRASA ABDUL AZIZ KHAN : la mosaïque du portail d'entrée est un lacis végétal d'un jaune lumineux avec des oiseaux simourgh et un dragon. LA MADRASA DE NADIR DIVAN BEGHI : un soleil rayonne entre deux oiseaux simourgh affrontés. LA MOSQUÉE MAGOKI ATTARI, le portail du XII° siècle, est l'une des œuvres architecturales les plus parfaites de Boukhara. Dîners, dont un avec musique folklorique à la Madrassa Nodir Devon Beghi.
jour 9
Boukhara – Khiva.Petit déjeuner. Route pour Khiva. La route passe par le désert du Kyzyl Koum et l’on roule entre les dunes de sable. Auparavant, les caravanes dirigées vers l’Occident passaient par cette partie de la Route de la Soie, qui reliait les villes occidentales à Khiva. Déjeuner sur la route dans un petit tchaykhana. Arrivée à Khiva et installation à l’hôtel. Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 10
Khiva.Petit-déjeuner. KHIVA "LA PERLE DE L'ORIENT" Capitale du KHOREZM, importante oasis sur les Routes de la Soie, au cœur du désert du KYZYL KOUM, au croisement des routes caravanières de Perse, de Russie et de l'Inde. La légende raconte qu'elle fut fondée par SHEM, un fils de Noé, après un songe flamboyant. La citadelle de l’Itchan Kala (UNESCO) D'imposantes murailles de briques crues, hérissées de créneaux et ponctuées de puissantes tours, l'encerclaient sur plus de 2 km. À l’intérieur s'abritent palais, madrasas, mosquées, caravansérails, construits par les KHANS, impitoyables rivaux de Boukhara. C'est une ville-musée, vidée de ses habitants par les Soviétiques en 1960. Même si elle a fêté ses 2500 ans, la plupart des édifices datent du XVIIe au XIXe siècle. Le Kunia Ark est l’ancienne citadelle, le refuge fortifié de tous les Khans. Le célèbre iwan de la salle de réception est plaqué de majoliques bleues et blanches. La mosquée d’été présente des décors floraux somptueux. Le Mausolée de Pakhlavan Makhmoud est le plus beau monument de la ville, le lieu le plus sacré de Khiva. Sa coupole turquoise abrite le saint patron de la ville : lutteur, fourreur et poète du XIVe siècle. Le Minaret et la Medersa Islam Khodja dominent toute la ville avec leurs anneaux de couleur : du haut de ses 120 marches, la vue sur le désert environnant et sur Khiva est inoubliable. La Madrasa abrite un musée des Arts Appliqués : boiseries, tapis, tentures… Déjeuner. Poursuite de la visite de Khiva, la "ville musée à ciel ouvert". Le Palais Tach Khaouli ou « Palais de pierre », le nouveau palais du khan du XIXe siècle. Les iwans présentent des décors de majoliques bleues et blanches éblouissants. On visite la salle d’audience et le tribunal aux décorations admirables par Abdullah Djinn, la salle du trône, le trésor, le harem, les écuries, l’arsenal, les casernes, la mosquée, la prison… La Madrasa Mohamed Amin Khan, aux façades colorées de mosaïques bleues, est l'une des plus grandes d’Asie Centrale et accueillait 260 étudiants. Elle fut une sinistre prison soviétique, aujourd’hui un hôtel de luxe. La Madrasa Muhamad Rakhim Khan abrite sous son portail le centre d’artisanat. Le Kalta Minor ou minaret court, superbement décoré de majoliques vert jade, devait être le plus haut du monde musulman, mais la mort d’Amin Khan, décapité lors d’une bataille, le laissa inachevé. La Mosquée Djouma ou mosquée du Vendredi possède un somptueux intérieur : une forêt de colonnes du Xe au XIIe siècle de toutes provenances, les plus belles venant d’Inde. On y devine des représentations humaines, des symboles zoroastriens, des Bouddhas, tous effacés… Transfert à l’aéroport d’Ourguench et envol pour Tashkent. Installation à l’hôtel. Dîner. Nuit à l’hôtel.
jour 11
Tachkent.Petit déjeuner. Temps libre. Transfert à l’aéroport à 10h00 pour prendre le vol de retour pour Paris, le vol HY251 à 12h30.
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