10 jours au cœur des Balkans : Monténégro, Albanie et Kosovo

Description du séjour

Hébergement

Programme du séjour

• jour 1

  Découvrir la capitale monténégrine, Podgorica.

  

  Podgorica est la capitale du Monténégro. La ville possède plusieurs ponts et rivières, notamment le pont moderne du Millenium qui enjambe la rivière Morača et le pont de pierre qui passe au-dessus de la rivière Ribnica. La tour de l'horloge, bâtie il y a plusieurs centaines d'années par les Turcs, domine la vieille ville. Dans la vallée de Zeta-Skadar, au sud de la ville, le parc national du lac de Skadar abrite des monastères médiévaux, des plages et diverses espèces d'oiseaux, comme le pélican frisé. Après l’atterrissage à l’aéroport de Podgorica, on s’installe à l’hôtel Aurel 4*, qui se situe presque au centre-ville. Le programme des visites : Selon l’heure de notre arrivée ou du départ, voici le programme de nos visites pour la capitale du pays. Musée de l’histoire naturelle L’église orthodoxe Saborni Hram Hristovog Vaskresenja Église catholique Le nouveau pont Millennium la nuit

• jour 2

  Vers le nord du pays : les parcs nationaux

  

  Le pont de Tara, conçu par Mijat Trojanovic, a été construit entre 1937 et 1940 au Royaume de Yougoslavie. Détruit en partie lors de la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit en 1946. Le pont, long de 365 mètres, est composé de cinq arches. La plus grande portée est de 116 mètres. La chaussée se trouve à 172 mètres au-dessus de la Tara. Au moment de son inauguration, le pont était le plus grand pont en arc en béton pour véhicules d'Europe. Le monastère de Morača est un monastère orthodoxe serbe situé au centre du Monténégro. Il a été fondé en 1252 par Stefan, le fils de Vukan Nemanjić, roi de Zeta, et petit-fils de Stefan Nemanja. Le Durmitor se trouve au sein du parc national du Durmitor, créé en 1982 et classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour sa flore endémique ainsi que ses espèces d'insectes également endémiques. Le parc s'étend sur une superficie de plus ou moins 30 000 hectares, comprenant plusieurs chaînes de sommets alpins et un canyon d'une profondeur de 1 900 mètres, ce qui en fait le plus profond d'Europe. Le canyon de la Tara est la rivière qui coule dans les gorges et qui est également protégée. Le parc comprend également des lacs de montagne réputés comme le lac Noir et le lac Zminje. Le programme des visites : On peut s’arrêter pour des photos devant les canyons de Tara et de Morača. Photos du pont de Tara. Le monastère de Morača. Biogradska Gora (le lac Noir). Parc national de Durmitor.

• jour 3

  Du nord vers les bouches de Kotor

  

  Niksic : La vieille ville est fondée au IVe siècle par les Romains. Ils établissent une fortification militaire, car l'endroit représente un carrefour stratégique. Il reste encore quelques vestiges de l'enceinte romaine, malgré la destruction de la ville. Au Moyen Âge, elle devient le centre de la population serbe des Župa avant d'être prise par les Turcs, qui la fortifient. En 1887, la ville est libérée de la domination turque et va connaître un nouvel essor. La ville est restructurée selon un schéma baroque, réalisé par l'ingénieur Josip Slade sous l'ordre du roi Nicolas Ier de Monténégro. La ville se développe durant trente ans à un rythme soutenu. L'économie est florissante et on construit des écoles, une église orthodoxe Saint Vasilije, le palais du roi Nikola bâti en 1900 dans un style néorenaissance, un parc et le pont du Tsar qui enjambe la Slivlje. La ville va subir les destructions des deux grandes guerres et sera reconstruite. Elle connaît une rapide industrialisation pour devenir le centre économique du Monténégro. PIVA : Le monastère est situé à une cinquantaine de kilomètres de Niksic. Ce monastère n’est pas à l’emplacement initial, où il avait été construit de 1573 à 1586, autrefois situé près de la source de la rivière de la Piva. Ce monastère isolé a été démonté pierre par pierre, y compris l’église à trois nefs, une maison pour les moines, un four à pain et un mur d'enceinte. La célèbre iconostase, due aux maîtres Longin et Kosmas (1638) et considérée par certains comme la plus remarquable du Monténégro, ainsi que les quelque 1 200 m² de fresques sur la vie du Christ, ont dû être déplacés de 2 km lorsque fut décidée la construction d’un barrage sur la rivière Piva en 1967. Ostrog : Le monastère orthodoxe d'Ostrog est l'un des monastères les plus visités des Balkans. Les croyants du monde entier, seuls ou en groupes, s'y attardent. Il représente un lieu de rencontre des trois confessions : les orthodoxes, les catholiques et les musulmans, car on croit que les reliques conservées de Saint-Basile d'Ostrog font des miracles. D'après des histoires de pèlerins, prier près du corps de Vasilije permet d'être guéri et de faire face aux difficultés de la vie. Le programme des visites : Monastère de Piva Le monastère d’Ostrog Cetinje (Monastère & le quartier des ambassades) La rue serpentine entre Cetinje et Kotor

• jour 4

  La côte monténégrine

  

  Kotor est une ville fortifiée sur la côte adriatique du Monténégro, située dans une baie près des falaises de calcaire du mont Lovćen. Caractérisée par ses rues sinueuses et ses places, la vieille ville médiévale abrite plusieurs églises romanes, notamment la cathédrale de Kotor. On y trouve aussi le musée maritime, qui retrace l'histoire de la navigation locale. Sur Sveti Đorđe, l'une des 2 petites îles au large du vieux village de Perast, se dresse une église datant de plusieurs siècles. Le programme des visites : Le matin : Bateau-mouche aux gorges de Kotor L’après-midi : visite de l’ancienne ville de Kotor - Porte d’entrée du XVe siècle - Tour d’horloge - L’extérieur du Palais du Prince - L’église orthodoxe de Saint-Luc (XIIe siècle) et Saint-Nicolas - Cathédrale Saint-Tryphon Dormir à l’hôtel Mediteran 4* à Ulcinj Ulcinj est la plus importante ville albanophone du Monténégro. C'est aussi une station balnéaire très populaire. Ulcinj est encadrée à l'ouest par la ville de Bar, au nord par des reliefs abrupts qui la séparent du lac de Skadar, à l'est par l'Albanie et au sud par la mer Adriatique. La présence humaine dans la région d'Ulcinj remonte à l'âge du Bronze. La ville fut fondée au Ve siècle av. J.-C. par les Grecs et assiégée par les Illyriens, ce qui en fait une des plus anciennes villes de la côte adriatique. En illyrien, le nom de la ville était Ulkinon, où le radical Ulk signifie « loup ».

• jour 5

  Vers l'Albanie du Nord

  

  Avant le commencement des visites à Shkoder, un café au bord du lac. Après le petit-déjeuner, on part directement vers la direction déjà proposée. Le programme des visites : Shkodra (en italien : Scutari, ou sous sa dénomination illyrienne : Scodra) est une municipalité du nord-ouest de l'Albanie, la ville principale de la région et au bord du lac du même nom, le plus grand lac des Balkans (d'une surface de 370 km2), près des fleuves Drin, Kir et Buna, où passe la frontière actuelle de l'Albanie avec le Monténégro. Elle abrite le château de Shkodra, qui se trouve à une hauteur de 130 mètres. Shkodra est également entourée d'un massif montagneux, incluant les montagnes de Cukal (1 722 mètres), de Maranaj (1 576 mètres), de Tarabosh et de Sheldi. Le château de Rozafa Le musée national La grande cathédrale catholique de la ville La mosquée du centre-ville L’église orthodoxe et des Franciscains L’usine de fabrication des masques de Venise Dormir à l’hôtel Coloseo 4* à Shkoder

• jour 6

  Lac de Koman et vallée de Valbona

  

  Après le petit-déjeuner, on part directement vers la direction déjà proposée. Le programme des visites : Croisière sur le lac de Koman pour contempler des paysages incontournables. Visite de la vallée de Valbona. Nuit chez l’habitant Hani I Kol Gjonit.

• jour 7

  Le nouveau de l'Europe : le Kosovo

  

  Programme de visites Monastère de Deçan Patriarcat de Peć Les canyons de Rugova Çarshia e Madhe et Çarshia e Vogël à Gjakovë PRISHTINA : Après un réveil nationaliste houleux, marqué par la création de la Ligue de Prizren en 1878, le Kosovo fut inclus dans la toute nouvelle Albanie indépendante. Avant 1939, la ville était composée d'une population variée, majoritairement d'Albanais et de Serbes. Mais la politique de nettoyage ethnique mise en place par la Serbie força les Albanais à s'installer en Turquie, remplaçant là-bas des communautés grecques ou arméniennes. Ainsi, la population albanaise déclinait fortement. La Seconde Guerre mondiale vit la tendance s'inverser. Alors que les Serbes quittaient la ville, des Albanais arrivaient en masse des campagnes environnantes. Après avoir fait partie, durant la guerre, de l'Albanie italienne, Pristina devint en 1974 la capitale de la Région socialiste autonome du Kosovo. La population de la ville augmenta sans discontinuer pendant la seconde moitié du XXe siècle. Alors qu'en 1953, la ville comptait 24 000 habitants, elle en compte aujourd'hui 206 000. La population albanaise représente aujourd'hui plus de 70 % de la population totale. Malgré la croissance démographique, Pristina connut un fort déclin durant cette période, et cela jusqu'à nos jours. La crise économique puis politique accentua le mécontentement de la population et le nationalisme. Une sortie de crise s'esquissa vaguement lorsque le gouvernement de Tito autorisa la création d'une université indépendante de celle de Belgrade et permit l'utilisation du drapeau albanais. En mars 1981, les mécontentements se firent à nouveau sentir et des protestations étudiantes eurent des répercussions dans tout le Kosovo. Le pouvoir yougoslave répliqua par la mise en place d'un état d'urgence et d'une police spéciale. Après 1989, à la suite du fort durcissement de la politique anti-albanaise de Slobodan Milošević dès 1990, les militants albanais fondèrent, avec l'écrivain Ibrahim Rugova, la Ligue démocratique du Kosovo, qui créa un gouvernement kosovar parallèle avec ses propres instances, ses donateurs et ses actions (éducation des enfants albanais, notamment). En 1996, alors que la guerre entre l'Armée de libération du Kosovo et les forces yougoslaves est déclarée, la ville est bombardée à plusieurs reprises et des quartiers entiers sont détruits. Une partie de la population albanaise est contrainte par l'armée de s'exiler à la frontière macédonienne et albanaise, de nombreuses autres personnes sont contraintes à l'exil, fuyant par tous les moyens. La guerre connaît son sommet de violence en 1999. L’intervention de l’OTAN et de l’UCK a libéré tout le Kosovo.

• jour 8

  Prizren au Kosovo

  

  Le programme des visites : La grotte de Gadime Monastère de Gračanica La mosquée de Jashar Pasha La cathédrale Mère Teresa Le musée du Kosovo Mosquées de Sofi Sinan Pasha et de Bajrakli Le pont de pierre Dormir à l’hôtel Classic à Prizren

• jour 9

  Rentrée au Monténégro

  

  Après le petit-déjeuner, nous partons directement dans la direction déjà proposée. Le programme des visites : Cascade d’eau à côté de la capitale du pays. Visite du village de Rijeka Crnojevića. Après-midi libre pour faire des achats dans la capitale du pays. Nuit à l’hôtel Aurel à Podgorica.

• jour 10

  Départ

  

  Selon l'heure du décollage de l'avion, direction l'aéroport de Podgorica.