Il faut décompter deux jours de voyage si l’on prend Yéménia (Paris 9h – Sanaa 18h / Sanaa 1h – Paris 7h30) et peut-être trois jours avec des vols indirects.
Jour 1: Sanaa.
Jour 2: Villages du Nord
Jour 3: Vers les nuages
Jour 4: Djebel Haraz et ses villages
Jour 5: Djebel Haraz et ses villages
Jour 6: Shibam
Jour 7: Seyoun et Tarim
Jour 8: Ouadi Doan
Jour 9: Descente vers la mer Arabique
Jour 10: Vers Canaa, port antique de l’Hadramaout
Jour 11: Bir Ali est ses îles poissonneuses
Jour 12: Aden, port mythique
Jour 13: En route vers Taizz
Jour 14: De Taizz vers Hodeïda
Jour 15: Retour sur Sanaa
Jour 16: Vol de retour
Visite des deux musées national et militaire et à découverte de la vieille ville de Sanaa. Passer par Bab Al Sabaah et longer les remparts intérieurs vers Bab Al Yemen, passer sous la porte, visiter l’intérieur du rempart est transformé en galerie d’art, et remonter la rue principale, perpendiculaire à la porte. Il faut ensuite déambuler à la recherche du caravansérail, du « souk al zabid » (des raisins), de la grande mosquée (dans laquelle on n’entre pas), de trouver des jardins potagers, de suivre la route de la « Seyla » et de se diriger vers les remparts nord et sortir par la porte Al Sheaub. On dort à Sanaa.
Visite des villages situés au nord de Sanaa, avec Baukour où il faut être vers 8h, la forteresse de Zakatine, et aller ensuite village de Hababa très célèbre pour sa grande citerne d’eau douce. Le deuxième village de la matinée est Thoula, entièrement dallé, dont on voit encore les remparts ; on peut d’ailleurs y déjeuner à moins de préférer reprendre la route vers Shibam et y manger. Au-dessus de Shibam se trouve la ville fortifiée de Kaukabam d’où on a un splendide point de vue sur les vallées nord et sud. On finit la journée par le ouadi Dar et le palais de l’imam qui se visite entièrement. On dort à Sanaa
Vers les nuages. Village de Taouila et ensuite visiter le plus beau village de la région, Marouit, où il est possible de dormir et de se réveiller au milieu des nuages.
Il faut repartir vers Sanaa sans s’y arrêter et prendre la route qui mène à Hodeïda. On commence le dernier périple de deux jours parmi les hautes montagnes dont le djebel Haraz ; on y accède du village de Manakha. Il faudra prévoir avec votre guide ce périple à l’avance et lui dire que vous voulez voir les villages de Manakha, Al Hajjara, Al Houteip, Kahel, et monter sur le djebel Haraz et prévoir avec lui votre lieu de couchage entre le quatrième et le cinquième jour. Vous rentrerez le cinquième jour, en fin d’après-midi, vers Sanaa.
Il faut repartir vers Sanaa sans s’y arrêter et prendre la route qui mène à Hodeïda. On commence le dernier périple de deux jours parmi les hautes montagnes dont le djebel Haraz ; on y accède du village de Manakha. Il faudra prévoir avec votre guide ce périple à l’avance et lui dire que vous voulez voir les villages de Manakha, Al Hajjara, Al Houteip, Kahel, et monter sur le djebel Haraz et prévoir avec lui votre lieu de couchage entre le quatrième et le cinquième jour. Vous rentrerez le cinquième jour, en fin d’après-midi, vers Sanaa.
Prendre l’avion pour Seyoun où l’on arrive tôt le matin, souvent au petit matin. Comme cette région est chaude, il vaut mieux se ménager et se reposer les après-midi, à l’ombre. La première visite revient à Shibam, cette ville construite d’immeubles en pisé dont on visite certaines bâtisses. Il faut ensuite monter sur le piton qui la domine afin d’avoir une vue panoramique sur le site.
Seyoun, avec son souk et le palais du sultan qui renferme aussi un petit musée. De Seyoun on se dirige vers la ville de Tarim, construite par la famille Al Kaf, originaire de Singapour qui y a construit une vingtaine de palais et fait la gloire de la ville. On peut se baigner dans la piscine ombragée de l’un d’entre-eux, le palais Qouba. Le long de la route, vous verrez des fours à chaux, des mausolées à coupole de saints soufis.
Son entrée est signifiée par un carrefour célèbre où l’on commerce les jeunes chameaux ; un restaurant en propose même la dégustation mais c’est une chair très ferme qui demande beaucoup de préparation. La vallée de toute beauté, coincée entre plusieurs canyons, se décline au gré des villages accrochés à leurs flancs, dont Hajjarin, Sif, Khourayba. Prenez votre temps avant d’arriver à l’hôtel Buksham où l’on vous recommande de descendre : un immeuble de huit étages construit en bois de cèdre et en pisé, dont l’extérieur multicolore tranche.
On reprend la route qui passe au-dessus de l’hôtel et l’on reste sur le plateau. C’est alors une succession de paysages : plateaux désertiques, montagnes arides, vallées de grès creusées par la dernière glaciation, étendue de sable à l’approche de Moukalla. Vous arriverez dans cette ville principale de la mer Arabique pour déjeuner. Visitez alors la ville après avoir plongé dans l’océan, plutôt à la fraîche du crépuscule, en buvant un jus de fruits sur la jetée transformée en cafés.
Visitez le palais du sultan avant de prendre la route vers Chaboua. Durant trois heures, les paysages défileront sous vos yeux. Jolies criques où flottent des embarcations de bois, pierre volcanique noire qui entrelace le sable jaune, cratères gigantesques et enfin le piton rocheux de Bir Ali, ancien port de Canaa. C’est sur la plage, dans des huttes aménagées, que vous passerez la nuit.
Après votre premier bain de la journée dans la mer Arabique, montez sur le piton pour découvrir les citernes antiques à son sommet. Rendez visite à la halle aux poissons et assistez au débarquement des chargements de maquereaux, requins et raies. Prenez un bateau pour vous rendre sur une ou plusieurs îles et nagez au milieu des poissons colorés. Il faut ensuite trois heures pour vous rendre à l’aréroport de Moukalla pour prendre l’avion vers Aden.
Visite du musée de la ville, puis on déambule dans Krater, le quartier du centre. On peut se promener sur la corniche Al Mouhalla. L’après-midi peut être consacré à la baignade, dans la crique de Gold Mohour et dégustation de langoustes grillées.
La route d’Aden à Taizz n’est pas très intéressante et se fait en deux ou trois heures. Arrivé à Taizz, on peut monter jusqu’en haut du djebel Saber, admirer le point de vue, et redescendre à pied. Dans les alentours, si on a le temps, on peut visiter des forêts ou un marais hébergeant toutes sortes d’oiseaux.
Sur la route de la Tihama, est érigée la ville de Mokha, qui n’est malheureusement plus qu’un mythe en décomposition. En continuant on arrive au port d’allure africaine de Kaokha. Le clou de la route est la ville de Zabid, encore ceinte de ses murailles d’origine. Il faut oser frapper chez l’habitant pour y entrer car peu de maisons sont destinées au seul tourisme. On peut dormir à Hodeïda le soir.
Une demi-journée de route pour revenir sur Sanaa.
Soit c’est la fin du voyage, soit on peut encore opter pour se rendre pendant trois ou quatre jours sur l’île de Socotra en fonction des vols disponibles et de la saison (l’île est invivable de mai jusqu’à octobre, à cause de la mousson qui provoque des vents très chauds et très violents).
Copyright Dominique Auzias - Jean Paul Labourdette
Chaque idée de séjour est personnalisable selon vos envies